À Port-au-Prince, le phénomène de "kidnapping" est devenu monnaie courante .

Depuis plusieurs semaines , la capitale d'Haiti fait face à des situations alarmante . Des enlèvements s'opérant en plein jour dans les rues, soulèvent beaucoup d'inquiétude. Au début, on ne l'accordait pas beaucoup d'importance, mais avec ses nombreuses manifestations, on s'en soucie de plus en plus.

Ces jours-ci, le phénomène « kidnapping » est à son comble. Chaque jour, plus d'une personne subit ces conséquences. Quelqu'un qui sort et entre chez soi sain et sauf est une bénédiction. Hélas ! Les rues de Port-au-Prince sont devenues de plus en plus fragiles. Les kidnappeurs ne donnent aucune chance, ils n'épargnent personne. Les universitaires sont les plus victimes de cette infraction, principalement les filles, mais les hommes aussi ne sont pas à l'abri. Ils réclament leurs rançons en fonction de l'institution où travaille quelqu'un ou en fonction de l'université fréquentée.

Si le kidnappeur enlève , par exemple, un élève de lycée , une rançon de 10 000 gourdes serait suffisante. Mais si vous êtes d'une plus grande école ou si vous fréquentez des institutions importantes dans la capitale , alors vous avez droit à une rançon beaucoup plus élevée. Chacun a son prix à payer, ainsi s'établit le phénomène de kidnapping qui devient un veritable cauchemar dans la capitale .

Que font les institutions concernées face à cette situation ?

Face à cette situation immorale, les institutions étatiques, telles que la Police, le Ministère de la justice ne réagissent guère. Les Médias n'en parlent pas trop, tandis que chaque jour une famille au moins est victime de ce phénomène. La prudence est devenue l'une des principales attitudes à adopter pour ne pas être victime. Jusqu'à présent, aucune disposition n'est encore prise pour stopper cette délinquance.

Où va ce pays ? C'est une question que pose tout le monde sans jamais trouver la moindre réponse.

Jefthé ALEXIS